blogit.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

noveau-zapatiste

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGIT

Fables autour du Sarkozysme (2005-2012). Le petit zapatiste analyse la Sarkopolitique et son contexte, comme aurait pu le faire Jean de la Fontaine, avec évidemment plus de talent. Sarkosy en Rakosi, une opportunité lorsque débute l'année du rat. Il s'agit de s'exprimer différemment sur les conséquences du libéralismes, le populisme, l'attrait pervers du pouvoir, ..

Blog dans la catégorie :
Poésie

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

noveau-zapatiste

Les tribulations de Rakozy

 


 

Les tribulations de Rakozy

Essai politique

en forme de fable


 


 


 


 

                                                                  Édition du petit zapatiste


 


 


 

COMMUNIQUER


 


 


 


 

Comment communiquer massivement sur des problèmes comme le pouvoir, le populisme, l'emploi, la démocratie ? Ésope et mieux encore Jean de la Fontaine nous ont laissé en héritage ce moyen puissant de mettre en scène des problématiques aussi abstraites, de les transposer dans notre imaginaire. Est-ce puéril manière, de s’exprimer ainsi ? Le petit zapatiste propose aux blogueurs poètes de s'emparer de ce mode d'expression.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Rats en colère

à propos

d'un nouveau quinquennat

 

                                                   Le petit zapatiste, février 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tirer les leçons des échecs patents

N'est point la qualité des politiques.

Il n'est point question de vaines critiques

Mais seulement de constats évidents.

Rakozy populiste président

En est pardi, un exemple parlant.

 

Gepetto intervient tambour battant

Car notre Pinocchio national

A le mensonge facile et banal,

Pour allonger le nez du président.

Certains amis de Rakozy s'inquiètent

Que cela ne lui change trop la tête.

 

Il se délecte de voir l'éléphant

Aux mœurs de sympathique bonobo

Se retrouver piégé tout de beau,

Libéré d'un adversaire encombrant

Coupable ou non, mais certes décevant

Raguéant montre son contentement.

 

 

 

 

 

 

 

Rakozy avait un autre gêneur

En rat de Ville, de Bush le pourfendeur.

Les deux amis se haïssait à cœur

Se balançant à tout moment des leurres.

Rat de ville délaissant les affaires

Buvait dans le courant de l'onde claire1,

 

Rakozy qui passait par là lui dit :

« Je t'interdit de boire en amont

De ma place, je ne veux réception

Des glaviots que plus haut tu as émis. »

Rakozy fait alors feu de tout bois

Pour pousser le ministre aux abois.

 

Ainsi Rakozy prépare l'élection

Éliminant les fauteurs de tracas.

Mais de vrai bilan, il n'en parle pas.

Posant le silence sur ses actions.

Pendant ce temps il vaque par le monde

Pour éviter, derechef, toute fronde.

 

 

Bisous devant et mystère derrière

Avec la chatte, Rakozy fricote,

Avec la germanique, il a la cote

Gare ! vicieuse est la Chatte première.

Dans cette Europe où la crise sévit

C'est une offense à la Démocratie.

 

Chatcopée passe son temps en mensonge :

Ceux qui refusèrent la constitution

Seraient tous de mauvais Européens ...

Il avaient pourtant autre Europe en songe

chatcopée, rat d'Hollande combattaient

Quand la population désespérait.

 

Les traités seraient-ils mal ficelés ?

Passée en force la constitution

fut imposée aux populations

Qui l'avaient démocratiquement jetée.

Que tous les peuples aient été consultés

Ils l'auraient tous ensemble rejetée.

 

Constitution de libérale essence :

Liberté pour les marchés financiers

Banques d'affaire armées pour spéculer,

Services publics en déliquescence

Les grands principes néo-libéraux

Vers la faillite des états nationaux.

 

Au Mont pèlerin, les maître du monde

régulièrement, en ce lieu convivial :

Reagan, Thatcher et la banque mondiale ...

Font tous allégeance à la bête immonde.

Les puissants néo-libéraux penseurs2

Avec le FMI comme assesseur.

 

Plus de la moitié des hauts fonctionnaires

Suivant la pensée néo-libérale

Sont opposés à l’État national

Tout en profitant de très gras salaires.

Moins d’État, moins de service public

Rakozy peut faire sa politique.

 

L'industrie militaire dans le jeu

Les politiques en étant les pantins.

Merkosy veulent apparaître malins3

Pinocchio, Gretel ou Sedel tous deux

Font illusion par un discours de guerre

Un pas en avant deux pas en arrière.4

 

Chatmerone hautain et penaud s'enfuit

Albion se sépare du continent,

La dérive des plaques assurément,

City et « wall street » seront réunis ...

Le Général les avait dans le nez

Ils nous font maintenant un pied-de-nez

 

Ils reviendront par la porte de service

La dictature des marchés oblige

Si leur intérêt dominant l'exige

Les chats d'Albion, la queue entre les cuisses.

Feront amende auprès des Rats d'Europe

Rimadette offre sa rime à Ésope !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rakozy et les marchés financiers

Pris en sandwich avec les citoyens

Qui savent bien détricoter les liens

S'en prennent au président bien installé,

Vaquant par le monde pour sa stature

Il donne les Rats françois en pâture.

 

Qu'a t'il fait de ses sournoises promesses :

Plus de pauvreté et bouclier

Pour les banques et riches héritiers,

Détournement des sociales richesses,

Ainsi « travailler plus pour gagner plus »

Mis plus de chômeurs dans le processus.

 

 

 

 

 

 

Les Rats des champs ont aussi leur idée :

Rakozy ; « grand diseux, petit faiseux »

Ils se disent qu'il n'est pas merveilleux,

Ayant tous les écus dilapidés5.

Si Rakozy n'est pas une lumière,

Qu'il confie l'économie aux experts !

 

Mais, septante sept fois septante d'entr'eux,

Ont avis divergents sur la question !

Science et économie quelle équation ?

L'économie-roulette n'est que jeu.

Les gouvernants de l’État incapables

De mettre la solution sur la table.

 

 

 

Le peuple n'entend que parler de crise

Albion montre bien qu'il s'agit d'oseille.

Il faut tirer les marchés par l'oreille

Les mettre à genoux, supprimer l'emprise.

Développer les solidarités

Dans toute l'Europe en priorité.

 

La gauche extrême s'étant disqualifiée,

Faut-il se tourner vers les écolos ?

Cacophonie sympa pour les bobos !

Efficients pour la gauche éliminer !

L'écologie est citoyenne éthique

Mais affaire de partis politiques ?

 

Ratemarine, populiste extrême

Prône le replis frileux sur soi-même.

Cette femelle putois6 se déchaîne

Sent aussi mauvais que pater lui-même.

Le replis national est aussi grave

Qu'en la guerre, la retraite des braves.

 

 

 

Les chroniqueurs n'osent point la fâcher.

Des partis essayent de s'en servir.

Journalistes allez les voir se réjouir,

Dans leurs cercles écoutez les fantasmer !

Deux mille deux, à l'endroit ou à l'envers

Les citoyens ruinés du jeu pervers.

 

A nouveau les Rats des villes et des champs

S'unirent pour proposer leur solutions :

Et sortir Rakozy aux élections

Dégager aussi Merkosy s'entend.

Progressistes de France et d'outre Rhin

Suivraient ensembles un même chemin.

 

Progressistes d'Europe novateurs

Pour une fédérale association.

Engager la démocratisation

De l'espace Européen, le moteur :

Plus de globale souveraineté

Pour abattre les marchés financiers

 

 

Revenir à l'économie réelle

En Taxant fortement les transactions

Liées à la financiarisation.

Au moins un pour cent opérationnel.

Les transactions financières asphyxiées

Pour de vraies priorités affirmées.

 

Des projets Européens pour l'emploi,

La coopération est le mot clé

Pour des richesses communes créer.

Défendre les cultures est en soi

Favoriser les spécificités

Des régions et des nationalités

 

Cinq cents millions d'Européens œuvrant

Avec toutes les régions et nations,

Recherche et supérieure éducation

Des universités s'enrichissant

Mutuellement, et coordonnées

Disposant de moyens réévalués.

 

 

Des fonds d'intervention sont nécessaires

Par la banque centrale européenne

Pour des interventions pleines et sereines

Sous la démocratie parlementaire.

Tout cela Merkozy n'en veulent point

C'est pourtant de l'avenir solution.

 

Pour toute politique, Rakozy

Se gausse du crédit impôt-recherche.

Cette non-politique tend la perche

à la spéculation pour les profits

Pour des non-projets car non-évalués.

Des milliards qu'il suffit de demander.

 

Des pôles de compétitivité

Pour aspirer la recherche publique

Sans modèle industriel prolifique

Pour l'avenir, un potentiel gâché,

Quand les grands patrons remplissent leurs poches

Les petites affaires tapent leurs proches.

 

 

 

Pour les Rats, si Albion est en furie

Ils ne vont pas pleurer pour la city

Les Rats firent à leur tour comme défit

Un pied de nez aux partisans des tories

Par dessus le marché un bras d'honneur

Les Rats de France étant certes frondeurs.

 

Pour se libérer de la dette enflée

Sortir de l'infernale dépendance

Les marchés extérieurs sans fin relancent

Des transactions aux taux démesurés

Il faut revenir aux emprunts nationaux

Où des « bonds » européens s'il le faut.

 

De grands emprunts nationaux solutions ?

Se libérer des extérieurs marchés

Et au développement consacrés.

Donner de l'air aux régions et nations.

Avec les intérêts ainsi induits

La dette serait national produit7.

 

 

Les Rats décidèrent de se constituer,

Étant malins, en réservoir d'idée8

De nouveaux paradigmes à proposer

Pour une meilleure société,*4

Les marchés financiers sont abîmes

Où pauvreté et précarité riment.

 

Tout n'est pas dans « délocalisation » !

La précarité coûte aussi très cher,

Moins coûteuse est la pleine activité*4

Mais, certes une détestable équation

Pour ceux qui prônent un marché de l'emploi.

Dans notre riche pays c'est un choix.

 

C'est économiquement soutenable.

Droit pour chacun à une activité

Du SMIC, au minimum rémunérée

Pour vivre de manière plus convenable.

Les caisses sociales déborderaient

D'excédents pour l'emploi et des projets

 

 

 

 

Le droit au logement pour tous, décent .

Il faut construire et les loyers baisser

Les transactions immobilières taxer

L'immobilier est meilleur placement !

Par une fiscalité adaptée

On peut de nombreux problèmes régler

 

Renforcer tous les services publics

Restituer aux hôpitaux mis à nu

Contre les cliniques privées, sangsues

C'est leur rendre leur rôle hippocratique.

Il faut également aux "vieux " penser

Car ils sont trop souvent maltraités.

 

Service public aussi pour les transports

Arrêter la politique élitiste.

Des lignes secondaires aussi existent

Afin de laisser les voitures au port.

Ainsi privilégier le collectif

Ce sont de bons changements décisifs

 

 

Un service public bancaire efficace

Pour aider les petites entreprises

Et aussi celles de moyenne assise,

Elles créent les emplois que les grandes cassent

Les politiques de droites incapables,

D'un désastreux contexte responsable.

 

Agriculture pour mieux consommer

C'est aussi économique et durable

Bon pour la santé, une bonne table.

Les rats des champs veulent ainsi semer

Pour les rats françois bien alimenter

Et pour les pays sous-alimentés.

 

Les Rats gardent pour la fin le meilleur :

Une politique d'immigration

De tous les étrangers en migration

Être respectueux, françoise valeur.

Nous ponctionnons les pays d'origine

Quand Raguéant des tracas imagine.

 

 

 

Aide au développement détournée

Et fuite des cerveaux organisée

C'est le destin des Peuples condamnés

A voir leur maigres richesses volées.

Cerveaux les meilleurs dans nos hôpitaux

L'aide au développement à bon dos !

 

Au fond, de quelle crise s'agit-il ?

Celle des marchés ? Comme forfaiture.

Cette crise est de globale nature

Construire un équilibre enfin utile :

Pays cherchant à se développer

Et pays riches sur-développés.

 

Un autre développement possible

Afin de protéger notre planète

Éradiquer la faim est notre quête

Éduquer les femmes une de nos cibles

Ainsi, contrôler la démographie

Tout cela, un surmontable défit.

 

 

 

 

 

 

 

 

En face de ces enjeux planétaires

De Merkosy les infâmes grimaces

Ont de leur politique, triste face

Qu'il ne sera plus possible de taire.

Ils sont inutiles politiciens,

Il ne faut pas leur confier notre destin.

 

Si Ratemarine trompe son monde

C'est que les politiciens n'ont pas su

Répondre aux besoins du peuple déçu

Ainsi leur colère dévoyée gronde

Propulsant la droite extrême au sommet

D'un monde façonné par le rejet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Rats, le référendum

et le populisme9

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le petit zapatiste, mars 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le référendum est pratique redoutable

Contre la démocratie arme détestable

Qui fait agréger les collectifs égoïsmes

Favorisant tout droit les élans populistes.

 

Les Rats, en cela, s’opposèrent à Rakozy

Contre ses projets ayant airs de revenez-y

Son coup de barre à droite n'est pas anodins

Cohérent avec des référendums malins.

 

Rakozy président absolu des Rats françois

Dit à ses citoyens par la crise aux abois :

"Posez-moi derechef les questions qui tracassent,

Je mijoterai en conscience, de guère lasse,

Je vous ferai, si la question posée m'agrée,

Un référendum bien ficelé à mon gré" .

A ses services il dira de faire sondage

Afin qu'il ne soit point désavoué au passage.

 

 

 

 

 

 

Pour Rakozy on ne pose que des questions

Qui sont à son bon plaisir en adéquation.

Nos voisins, les Ours qui parlent si lentement,

A coup de référendum, politiquement

Résolvent leurs problèmes de gouvernement.

C'est pour la Démocratie un détournement.

La xénophobie s'accroît en ce beau pays,

Discriminations, égoïsmes en sont le prix.

 

Par le passé les Rats furent souvent échaudés

Alors que les référendums échafaudés

Posaient des questions d'intérêt bien évident

Le Rat De Gaule en fit les frais, car bon an mal an,

De son ultime référendum pris au piège

En Rat d'honneur, Président, il laissa son siège,

Alors qu'il faisait preuve d'anticipation

Pour un bon statut du Sénat et des régions.

 

 

 

 

 

 

De toute façon, les citoyens informés,

Ne répondent jamais à la question posée.

Les Rats françois en firent la triste expérience

Pour un traité de constitutionnelle essence

Les meilleurs Européens s'étaient opposés

Quand Rakozy foula, le NON vainqueur, aux pieds.

D'autres votèrent jusqu'à la réponse attendue

Dans tous les pays la cause était entendue.

 

Populiste est la pratique référendaire

La Démocratie peut être parlementaire

Améliorée d'une dose participative

Introduire partout les pratiques électives

On peut être élu de la société civile

Le travail, les régions, les quartiers et la ville,

A chaque niveau il faut des représentants.

Le populisme n'est que leurre pour les gens.

 

 

 

 

 

 


 


 


 

Cinq fables politiques, 2005-2008

par le petit zapatiste

_______________________________

 

 

 

Les Rats en quête d'emploi

 

La Chatte et le Rat en quête de voies

 

La rate et le Keffieh

 

Le chef des Rats s'enivre

 

La métamorphose du Rat en Goupillon

_______________________________

 

Deux poèmes contre le racisme

 

 

 

 

 

 

 

Le plein emploi 

 

Revendiquer le plein emploi est (devrait être!) au centre des revendications syndicales et poli-tiques.

Est-ce possible immédiatement ?

De brillants économistes ont écrit là-dessus, oui c’est possible, plus encore, cela coûterait moins cher à la société que de subir les coûts directs et indirects du chômage. Cela a été démontré. Pourquoi  alors cela n’est-il pas réalisé ? Le profit, la concurrence internationale ?

L'Europe nous permettrait-elle de nous rapprocher de cet idéal atteignable ? Il faut bien y réfléchir.

 


 

 

 

Les Rats en quête d'emploi 

Il y a t’il un monde meilleur ?

Les beaux parleurs vous le promettront

Mais le bon sens n'est pas raison

Notre monde est ainsi fait pour l'heure.

La gente société des Rats

En fit avec aigreur le constat.

 

La turbulente population

Avait dans sa famille, ratons

Intelligents, formés, mais dit-on

Sans monnayable situation.

Un sur dix n'avait trouvé patron

Qui lui eût procuré un ouvrage

Rémunéré sous forme de gages

Pour sa juste satisfaction;

 

 

Certaines familles avaient parents,

Fistons dans les affres du chômage.

Il n'était donc point question d'âge,

Mais de fort piètre arrangement

De la part de fripons politiques

Qui n'avaient que trop peu, sens civique.

 

Rats et ratons montèrent sur la ville

S'unirent à leurs congénères urbains

Pour venir exprimer leur dédain

Aux politiciens si malhabiles.

La multitude était résolue

Et chauffée par de bouillants meneurs

On y parlait de droit au bonheur

Et d'écus sonnants mal dévolus.

 

 

Enfin, ils obtinrent d'être reçus

Au palais du Premier ministre.

"Que voulez-vous ? dit d'un ton sinistre

Radembas, l'éminence dodue ;

"Nous voulons de l'ouvrage pour tous !"

Répondirent en chœur les délégués.

Radembas se gratta le nez

Et répondit : " Des écus pour tous ?

Je n'en ai point engrangé assez !

Vous satisfaire serait mon désir,

Mais ne puis penser à mon plaisir."

Cet effort vain l'avait épuisé.

 

Rakozy dans un coin souriait,

Il se leva, esquissa encor

Un sourire en guise de décor :

"Votre revendication me plait,

Mais je n'ai plus un écu pour vous.

Comprenez, Je dois rembourser

Les frasques passées de vos aînés."

Les mandataires encaissèrent le coup.

 

Les délégués n'avaient point chaussé

Leurs deux pieds dans le même sabot

Et pour l'heure n'étant point cabots

Lancèrent une géniale idée.

Le peuple avait été consulté

Afin qu'il n'y eût point de toile

Et caresser dans le sens du poil

Les récalcitrants les plus zélés.

Ils s'en furent au palais protégé.

Radembas leur dit : " je suis toute ouïe"

Un représentant des rats renchérit :

"La solution! Nous l'avons trouvée :

Sous forme d'une péréquation,

Chaque citoyen qui travaillerait,

Pour dix écus gagnés, octroierait

Un écu  dont la destination

 

 

Serait la création d'un emploi."

Radembas surpris en resta coi.

Rakozy qui semblait agacé

Fuit par une porte dérobée.

Radembas ne pouvait réfuter

Solution d’une telle clarté.

"Un pour dix, dix pour un, c'est égal"

N'y aurait-il point de subterfuge ?

Ses proches avaient tous fui. Quel refuge 

Pour lui éviter quelque cabale,

Aurait pu lui offrir protection ?

Radembas rappela tout son monde

Dit à l'assemblée non sans faconde

Les raisons de son acceptation.

 

Le soir, le petit peuple des rats

Spontanément s'en fut festoyer,

Ils dansèrent à satiété

Pour oublier leurs mille tracas.

La semaine arrivait à son terme,

En accord avec la convention

Sans se faire prier tous les patrons

Versèrent les nonante pour cent, ferme.

Dans les foyers, il fallut serrer

Les dépenses, mais le sacrifice

Porterait en lui le bénéfice

D'abolir les inégalités.

Radembas dû enfin consentir

À créer l'ouvrage pour chacun.

On interrogea les citoyens

Pour savoir quels emplois définir.

Le problème était loin d'être mince.

Car les Rats chômeurs étaient légions

Et créer des emplois par millions

Ne pouvait être le fait du prince.

Le temps s’écoulait et Rakozy

Faisait de grasses économies.

 

 

Petit à petit se construisait

Ce dont les ratons avaient rêvé

Et des ouvrages furent trouvés

Que la société attendait.

Dans les hospices pour les anciens,

Les malades trouvèrent enfin

Au sein de l’hospital de bons soins,

Les sombres logis furent repeints

Et les rues de la ville fleuries.

L’école accueillit plus de ratons

Ceux de supérieure formation

Firent de la Science pour le Pays.

Maintes et maintes occupations

Furent trouvées pour les Rats et ratons.

 Tout ce petit monde des campagnes

Et des petites et grandes villes

Vaquait d’un bonheur indélébile

Dans ce coquet pays de cocagne.

 

 

 On  remarqua dans quelques domaines

Que la production ne suivait pas.

Les jardins publics furent dans ce cas,

Car depuis de longues semaines

Les horticulteurs professionnels

Ne pouvaient plus approvisionner

Les espaces si bien décorés

Voulus de façon si rationnelle.

 

Des patrons  avaient  bien essayé

D’engager pour un temps limité

Nombre d’artisans bien qualifiés

Abondant  les besoins du marché.

Les candidats furent si peu nombreux

Que les patrons devinrent ténébreux.

Rakozy cependant jubilait,

Caisses de santé  en excèdent,

Caisses de chômage  débordant,

Les écus lourds s’accumulaient.

 

On dit que le soir au palais

Il plongeait dans le divin métal,

Esquissait dans un geste animal

La nage que lui seul connaissait

Échappant de peu à la noyade.

Le stock d’or ainsi amassé

Par l’activité alimentée

Provoquait alentour des œillades.

 

Aux marches de la contrée des Rats

Raminagrobis et Radalbion,,

Tous les Mistigris en position

Griffes dehors pour franchir le pas

S’accaparer l’indécent trésor.

Rakozy ne se fit point prier

Pour de ce pas dilapider

Cet amoncellement d’écus d’or.

 

 

Cela tombait bien, car Ramédef

Se lamentait de ne plus trouver

À sa convenance ouvriers

Prêts à se sacrifier derechef.

Rakozy aimait à caresser

Ce Ramedef dans le sens du poil

Ses Yeux noirs brillaient de mille étoiles

 

Il dit « des sous je puis vous donner

Pour aider d’un coup vos entreprises,

Je partage mon trésor par moitié

Pour vous, et  à vos impôts dédiés ».

La déclaration fut bien comprise.

 

Le peuple des Rats fut consterné

Par cet infâme détournement,

Réclamèrent tous, leur dix pour cent

Avec générosité donnés.

 

 

Radembas ne savait plus que faire

Il fallut, les plus hargneux payer,

Supprimer les bons emplois créés

Pour enrayer leur juste colère.

 

Des mois passés, les patrons voulurent

À nouveau les salaires baisser.

Rakozy ayant tout consommé,

Tout cela fut de mauvaise augure.

Les travailleurs perdirent à la fois

Leur dignité et leurs bons emplois

Faisant en cela triste figure.

 

Revendiquer est de bon aloi

Lutter pour, une nécessité

Mais sache bien où tu mets les pieds

Les rats apprirent à leurs dépens

Qu’avant de se mettre en mouvement

 

 

 

Il eût fallu penser à changer

Ce qui freine dans la société

Les indispensables changements.

 

 Mars 2005

 

 

 

La Chatte et le Rat

en quête de voies

  

Si l'on vous promet ce que vous souhaitez,

En plus, par-dessus le marché, la lune,

Des promesses, vous en verrez aucunes,

Par ces politiciens réalisées.

La Chatte opposa ci-devant au Rat

Un Féroce et populiste combat.

 

 La Chatte était de royale naissance

Ses griffes parfaitement acérées

En avaient quelques uns découragés

Méprisant ainsi toute bienséance.

 

 

 

 

De l'espèce des Rats de Ministère,

Rakozy était petit mais doué

D'une intelligence fort  éprouvée

Qu'il détenait aussi de Père et mère !

 

Rakozy, ministre des finances10

Avait en son temps les pauvres bernés

Au profit du patronat fortuné

Sous Rachirac Roi du pays de France.

 

La royale Chatte était populiste

Également, mais avec des nuances,

Et les Chats, pardi, armés de défenses

Dénonçaient son schisme socialiste.

 

La royale féline en plénitude

Dit à tous les pauvres gens, ce slogan :

"Choisissez-moi et c'est gagnant-gagnant !"

Mais sans effacer les incertitudes.

 

"Gagnante, je le serai par vos voies

Et je vous promets la lune !"

Mais le peuple ne voulait, pour des prunes

Faire confiance au joli minois.

 

Rakozy est de surcroît plus malin,

Masquant aux gens sa populiste essence

Qui n'en était pas pour le moins immense,

Émule de Raberlu la triste engeance.

 

 

 

Aidé de Rabolo et ses comparses

Il maîtrise la communication

Il fallait de fait des Ecus bien ronds

Et l'élection serait immense farce.

 

Ses promesses vont à hue et à dia,

Il s'attribue sans faconde Jaurès

Et prétend tenir Le Pen en laisse

S'appuyant sur de complaisants médias.

 

Les politiciens de la gauche extrême

Pour montrer qui d'entre eux était meilleur

Faisait penser à l'huître et aux plaideurs,

Victimes de leur bêtise suprême.

 

 

 

 

 

 

Rakozy enfonce des portes ouvertes

"Avec Moi ce sera donnant donnant,

Je donnerai aux riches de l'argent,

Aux pauvres donnerai travail à perte":

 

Sa démarche qui manque d'élégance

Le fait plutôt ressembler au canard

Mais son ego prend, sans fard, son panard

Moi, … Je, je pense pour toute la France !

 

Pourquoi faudrait-il dire ainsi trop tôt !

Ce que l'on imagine faire plus tard

Cela n'obligerait-il pas de faire la part

Du possible et de l'incertain à chaud.

 

 

 

 

Le peuple n'aime pas l'incertitude

Il préfère les projets simplistes,

En cela Rakozy fut réaliste

Et renvoya la Chatte à ses études.

 

Mais il y avait encore deux tours

Pour espérer gagner à l'assemblée

Une invraisemblable majorité.

Cependant que la loutre est de retour,

 

De son bord d'eau, flatte le Rakozy

Se disant que le peuple le suivrait.

Mais les voies ne sont pas là dans les faits,

La Loutre penaude, cède à bord l'eau.

 

 

 

 

"Qu'à cela ne tienne" dit Rakozy,

"Qu'ils viennent se repaître dans ma main

Ces gauches mercenaires peu malins

Qui prétendaient être mes ennemis" !

 

Rakozy vaque dans le monde immense,

Evitant, il se doit, les Pays-Bas,

La hollande n'est pas pays de Rats !

Et fait à l'oncle SAM allégeance.

 

Car l'Oncle est sérieusement malade

Il offre sa bouche à Bush pour l'aider

A se sortir de l'irakien guêpier

Et des moyen-orientales salades.

 

 

 

 

Il doit avoir don d'ubiquité,

On le découvre partout à la fois,

Pour tous, décide, met en avant son Moi,

Hors sa pensée tout est fatuité.

 

Il pousse ses projets, vacances fatales

Sans attendre, tout s'arrêterait-il ?

Universités libres, sortez sébile

Bouclier fiscal pour le capital.

 

La limitation du droit de grève,

TVA de sociale utilité !

Tout cela contre la pauvreté ?

Ou contre les pauvres gens condamnés ?

 

 

 

 

Ainsi, Rakozy décide de tout.

Qu'adviendra t'il de ce populisme,

Dans notre démocratie, un séisme,

Fleurant fascistes relents par dessous.

 

Tout ceci prouve que le populisme

Qu'il nous parvienne de gauche ou de droite,

De perspectives ou de pensées étroites

Peut induire les pires conséquences.

 

Tous ceux qui votèrent Rakozy,

Paysans ou pauvres des banlieues

En seront pour leurs frais, jeunes ou vieux,

Dindons de la farce, auront-ils compris ?

 

Juin 2007 

 

La rate et le Keffieh

 

Les États ont curieux comportements

S'agissant de persistant différents,

Hors toute éthique, le donnant-donnant

Porté par de forts malins dirigeants,

Permet de tirer les marrons du feu

Comme si cela n'était qu'un simple jeu.

 

En des temps pas si lointain, Radafric

Ayant certes défrayé la chronique,

Faisant feu de tous bois en politique

Ayant le pétrole comme viatique.

 

Il voulait être maître de l'Afrique,

Des pyramides à  la côte Atlantique,

Et du Cap à la Méditerranée,

Pour cela, il fallait puissante armée.

 

 

 

 

Il voulu d'abord l'arme nucléaire,

L'arme chimique et l'armée de l'air.

Ses projets échouant, il devint refuge,

De tous les terrorismes, le transfuge.

 

Il s'attaqua aux civils avions.

Radafric mis au ban des nations,

Contraint de payer pour ses exactions

Cherchant comment redorer son blason.

 

Dans ses hôpitaux sals, la maladie

Devenait en silence épidémie ;

Vous savez l'infâme mal-punition

Comme le prétendent les religions.

 

 

 

 

Dans son pays pourtant coulait l'or noir

Et le peuple damné était sans espoir

Prêts à accepter pour se satisfaire

De  bien pratiques bouc-émissaires.

 

C'est là que les infirmières Bulgares

Venues soigner ces pauvres par hasard

Se retrouvèrent piégées par décret ;

Radafric n'est pas à une horreur près.

 

Dans quelques pays développés

Des voix dénonçaient cette insanité :

Le fait qu'un gouvernant illuminé

Puisse des infirmière martyriser.

 

 

 

Mais l'or noir, en Libye, coulait à flot

Quand le temps long s'écoulait en sanglots.

En Europe, des politiciens tentaient,

 Pas à pas, un bien étrange ballet.

 

Huit ans, d'avilissement en procès,

La libération des pauvres approchait

Quand arriva Rakozy en héros

Digne émule du justicier Zoro.

 

Rakozy sortit son tour de passe-passe

Choisit Rakozyta pour une passe.

Se couvrit-elle le chef d'un keffieh

Afin de pouvoir le monstre défier ?

 

 

 

Quel secret s'échangea t'il sous la tente ?

Quel commerce illicite ou détente ?

Notre Mata-Hari n'en dira rien

Pas plus qu'à nos dignes politiciens.

 

Auraient-ils conçu un monstre en secret ?

Les amants n'en sont pas à cela près.

Clonage V.I.H. et Nucléaire ?

Translocation des gènes du désert.

 

Rakozy sacrifie Rakozyta

Et recueille les fruits de son tracas.

Infirmières et médecin délivrés

Il devient mal aisé de critiquer.

 

 


 


 

Depuis Rakozyta met en sourdine

En prétextant protocolaire angine.

Les nuits dans le désert libyen sont froides !

De plus, avaler des couleuvres est roide.

 

C'est ainsi qu'opère le populiste

Transformants les vrais acteurs en lampistes,

Les peuples se retrouvent ainsi bernés

En ne voyant que le bout de leur nez.

 

     Août 2007

 

 

 

 

 

 

Le chef des Rats enivré


 

 

L'abus répété de certains breuvages

A des effets bien connus sur les rats

Qui conduisent à maints et maints embarras

Et à d'étranges postures sauvages.

 

De leur nature et des effets toxiques

Les effets dépendent évidemment :

Dépendance dans le comportement

Et de curieux effets paroxystiques

 

L'or noir est bien comparable breuvage

Prisé, dans bien des sphères politiques

La voie orale étant trop erratique.

L'or noir produisant d'évidents ravages.


 

Rakozy en état d'excitation

Quand il flaire le divin élixir

Vaque par monts et par vaux pour saisir

Ou négocier l'objet de frustration.

 

Les politiques ne sont pas rêveurs,

L'or noir est synonyme de pouvoir.

C'est pourquoi Rakozy se fait devoir

D'en flatter les criminels possesseurs.

 

D'ailleurs, pour Rakozy, tout ce qui compte

C'est le pouvoir sous toutes ses facettes,

Et pour cela, il faut faire courbettes

A la super puissance pour acompte.

 

"Bush, je vous aime !" dit-il dans un élan

Ce qui n'a d'égal que le désamour

De ses prédécesseurs pour le vautour

Qui va sévissant de l'Irak à l'Iran.

 


 

Ce reniement pour obtenir les miettes

Par dessous la table de l'oncle Sam,

Et soutenir dans un échange infâme

Des projets américains qui inquiètent.

 

En Algérie, avec Ratéflika

Qui n'est pas un modèle de démocrate

Se comporta en parfait autocrate

Et lorgna sur le gaz Sonacotrach

 

Traitant avec Radafric, le paria

Pensant ainsi accroître son aura,

Rakozy sacrifia Rakozyta

Pour négocier quelque obscure contrat11.

 

Il parfait ainsi son immense ego

Offrant à son criminel partenaire

La virginité perdue sur sa terre

Avec en sus, quelques secrets cadeaux.

 

Rien en chemin n'arrête Rakozy

Dans sa conquête du Graal de sang noir

Profite de l'arche du désespoir

Pour contacter l'intriguant Ratdéby

 

Ratdéby était construction de France

Ratchirac et même Chatmythe errant

N' avaient jamais reconnu leur enfant,

Mais étaient-ils conscients de leur déviance ?

 

Bien entendu, il fut conditionné

Aux techniques militaires, aux tortures

Prêt aux coups d'Etat, à la forfaiture,

Pour être en son pays, chef des armées.

 

Le pays de France se sert de lui,

Au diable les problèmes de conscience

Les diplomates ont besoin de sa science

Pour s'accaparer ce pays sans pluie.

 


 


 

D'autant que l'or noir leur semble échapper.

Coups d'Etat, élections manipulées

Exterminations, rien n'est stipulé

Par contrats qui pourraient les impliquer.

 

L'affaire vaut cependant un détour

Car des politiques de divers bords

Furent mouillés sans quelconque remord

L'Ethique n'était pas à l'ordre du jour.


 

Notre Loir Jojo n'avait, lui, rien vu

Par ailleurs sa durée d'hibernation

Se prolonge en cycles de cinq saisons

Ces problèmes sont pour lui incongrus.

 

Quand au printemps parfois jojo s'éveille

Il ne pense qu'à son pouvoir perdu

L'autocritique est pour lui superflue

Seul, griffer  "l'usurpatrice" l'égaye.

 


 


 

Ratdéby digne émule de Radafric

Ne compte plus les exterminations

Vingt mille ou plus, sombre addition

La politique française en Afrique !

 

La torture n'a pour lui plus de secret

Arbatachar est spéciale du chef12

Attributs d'un criminel en son fief

Que la France a fait nommer président.

 

C'est ainsi qu'il débarque sans requête

A N'Djamena, Zoro est de retour,

Prenant Ratdéby à part, sans détour

Joue à : "je te tiens par la barbichette".


 


 


 

Par quelle tractation et quelle entorse

Rakozy obtint-il la liberté

Pour des femmes de l'arche de zoé ?

Il pu les exfiltrer bombant son torse.


 

Cependant qu'en Asie Ratkouch, nerveux

Se demandait encor quel rôle jouer.

Voilà sans doute ce qui peut arriver

Quand le pouvoir est principal enjeu.

 

RatKouch inventeur du droit d’ingérence

Etait en la matière bien qualifié

Mais le  "French doctor" peut-être gêné

Par la "French politique" prenait distance.

 


 


 

Mais à traiter avec un criminel

Pour soigner son image populaire

Surtout pour des crimes humanitaires

Rakozy pourrait se brûler les ailes.

 

L'or noir, il faudra un jour s'en passer,

Le Monde retiendra les criminels

Les fréquenter n'est pas péché véniel :

Qui s'assemble pourrait se ressembler.

Novembre, 2007

 

 

La métamorphose du Rat

en Goupillon

 

 

Ne pas se fier à ceux qui promettent la lune

Est une évidence pour chacuns et chacunes

Et que dire encor s'ils prétendent pour tous penser,

C'est la liberté qui s'en trouve menacée.

 

Rakozy semble pouvoir changer d'apparence

Serait-il Elfe des contes de notre enfance ?

Rakozy malin, apparaît en Goupillon

Émule de Goupil par manipulation.

 

Goupillon sentait s’enfuir l'état de grâce

Que la réalité un temps masquée efface,

Il sentit le peuple inquiet, en questionnement

C'est pourquoi il s'en vint à Benoît, benoîtement.

 

 

 

Goupillon regrettait ce temps, cet heureux temps

Où les Chats noirs soutenaient le gouvernement,

S'adressa ci-devant au chef épiscopal :

« Votre sainteté, la France baise l'anneau papal »

 

Le Chat Benoît était au comble de la joie

D'autant que le Goupillon affirmait sa foi.

L'homme croyant serait l'homme qui espère

Mais, Lui, à quoi croit-il puisque l'on désespère ?

 

La laïcité passe ainsi au second plan,

Acquise autrefois, paraît-il, contre les gens

Aurait tué les valeurs morales et l'espoir

Goupillon offre l'apocalypse au grand soir.

 

Croire dans l'au-delà serait la panacée

Surtout en France, de l'église fille aînée

Son allégeance à peine déguisée à Rome

Exclue de fait, les formes de croyance en l'Homme

 

 

Il veut donner le change aux trois grandes religions

Surtout s'il est question d'or noir ou d'élection.

Le chemin de Damas va par Sion et Ryiad

Faisant penser à une inquiétante triade.

 

Le Goupillon en cheval fougueux se démène

Sans que personne puisse maîtriser les rênes

Après Rakozyta, Carla prise à la gorge,

Par des couleuvres, cet animal en regorge ! 13

 

Goupillon ne se donne plus de limite,

Et prétend imposer sa morale et ses mythes

Ne point laisser dévoyer la laïcité

Est vital pour penser en toute liberté.

 

Le petit Zapatiste, mars 2008


 


 


 


 


 


 


 


 

Homme, tu seras Dieu

Par hasard,

Si cet An

Recompose l'arc-en-ciel

Avec les pinceaux du réel.


 

Afrigine

_____________________

  

 

 

Africains,

Nos Pères, dessein

De l'histoire de l'univers

Notre monde commun

Conquis par vos fils

A partir de la vallée du Rif.

Le Monde notre bien commun

Interdit par l'homme blanc

A nos frères noirs.

Que de désespoir

Dans ces peuples exploités

Réduits à la mendicité

Quand on leur vole l'or

Blanc et noir, désespoir.

Nos belles parées de diamants

Condensé de votre sueur de sang

Extraits de vos mines insalubres

Vous avez mauvaise mine,

Profondes et lugubres

 

 

 

Pour satisfaire les caprices

De nos gamines

Nous revendiquons

Notre superflu,

Vous, vous ne mangez plus.

Comble du comble,

On veut également vous prendre

Vos meilleurs cerveaux,

Immigration choisie inique …

Et l'on vous sépare de vos enfants,

Invoquant la génétique,

Vous avez des amis,

Avec eux il faut vous défendre,

 

Révoltez-vous ! Révoltons-nous !

 

Septembre 2007

 


 

Lumière noire

Lumière décomposée

Par le prisme,

Arc-en-ciel

Ou Lumière composée

Réaliste

Et plurielle.

Des couleurs associées

La palette

Infinie.

Lumière recomposée

Qui reflète

Comme impie

Le Monde télévisé14.

Quel choix faire

Quel système

Voir le Monde déformé

Rouge, Bleu, Vert,

Anathème

D’une part de l’humanité

R,V,B

Mélangés

Le Blanc comme effronté

Qui domine

Une Partie

De la Terre, minée,

Assassine,

Asservit,

Parce que Blanc il est né.

Nécessité

De changer,

Les nuances dévoyées.

Rechercher

inchangées

Du peintre, valeurs innées,

Les couleurs

Essentielles

Pour un Monde harmonieux,

La douceur

D’un ciel

Universel, c’est le Bleu,

Pour le Jaune

J'aimerai

L'éclat de tes yeux bridés.

L'arôme
De l'œillet

Dont le Rouge étreint nos frères

Révoltés.

Défendre

Le Noir comme étant le Père

À l'orée,

Apprendre

De lui, les secrets du temps...

La palette

Complétée

Il est vrai, avec le Blanc.

Ses facettes …

Reconquête.

Fuir démente

Télé, voir avec nos yeux,

Des regards

Différents.

Homme, tu seras Dieu

Par hasard,

Si cet An

Recompose l'arc-en-ciel

Avec les pinceaux du réel.

 

A Clara, la petite haïtienne,1998

1Clear Water !

2 La Société du Mont-Pèlerin a été créée le 10 avril 1947 

lors d'une conférence organisée par Friedrich Hayek (père

du néo-libéralisme au Mont Pèlerin, … (Wilkipédia)

3 Ce théâtre présente les personnages de Kasper, Gretel, Seppel,

la princesse, le roi, la sorcière, le voleur et le crocodile.

4Version du tango européen

6 Petit mammifère carnivore de la famille des mustélidés, 

qui, comme son noml'indique, dégage une odeur pestilentielle.

7Le Japon avec sa dette interne de 200% n'a pas trop de problème,

même si elle est un peu trop élevée/.

8Think tank !

9Rakozy s'est prononcé lors de la campagn présidentielle

pour un usage immodéré du référendum ce qui est bien

compréhensible compte tenu de ses postures populistes.

10Les rats en quête d'emploi, Fabliau du petit zapatiste, mars 2005

11 Voir "la rate et le Keffieh"

 

12 Arbatachar : forme de torture particulièrement atroce ; http://www.avre.org/spip.php?article53

 

13Voir la Rate et le Keffiéh

14Pour les néophytes, la palette du peintre est constituée des fondamentales suivantes :  rouge, jaune, bleu, plus le noir et le blanc. En télévision, les couleurs fondamentales sont RVB. Le blanc est la somme saturée des trois fondamentales, le noir est l'absence de couleur.

 

 

Minibluff the card game

Hotels