noveau-zapatiste
Les tribulations de Rakozy
Les tribulations de Rakozy
Essai politique
en forme de fable
Édition du petit zapatiste
COMMUNIQUER
Comment communiquer massivement sur des problèmes comme le pouvoir, le populisme, l'emploi, la démocratie ? Ésope et mieux encore Jean de la Fontaine nous ont laissé en héritage ce moyen puissant de mettre en scène des problématiques aussi abstraites, de les transposer dans notre imaginaire. Est-ce puéril manière, de s’exprimer ainsi ? Le petit zapatiste propose aux blogueurs poètes de s'emparer de ce mode d'expression.
Les Rats en colère
à propos
d'un nouveau quinquennat
Le petit zapatiste, février 2012
Tirer les leçons des échecs patents
N'est point la qualité des politiques.
Il n'est point question de vaines critiques
Mais seulement de constats évidents.
Rakozy populiste président
En est pardi, un exemple parlant.
Gepetto intervient tambour battant
Car notre Pinocchio national
A le mensonge facile et banal,
Pour allonger le nez du président.
Certains amis de Rakozy s'inquiètent
Que cela ne lui change trop la tête.
Il se délecte de voir l'éléphant
Aux mœurs de sympathique bonobo
Se retrouver piégé tout de beau,
Libéré d'un adversaire encombrant
Coupable ou non, mais certes décevant
Raguéant montre son contentement.
Rakozy avait un autre gêneur
En rat de Ville, de Bush le pourfendeur.
Les deux amis se haïssait à cœur
Se balançant à tout moment des leurres.
Rat de ville délaissant les affaires
Buvait dans le courant de l'onde claire1,
Rakozy qui passait par là lui dit :
« Je t'interdit de boire en amont
De ma place, je ne veux réception
Des glaviots que plus haut tu as émis. »
Rakozy fait alors feu de tout bois
Pour pousser le ministre aux abois.
Ainsi Rakozy prépare l'élection
Éliminant les fauteurs de tracas.
Mais de vrai bilan, il n'en parle pas.
Posant le silence sur ses actions.
Pendant ce temps il vaque par le monde
Pour éviter, derechef, toute fronde.
Bisous devant et mystère derrière
Avec la chatte, Rakozy fricote,
Avec la germanique, il a la cote
Gare ! vicieuse est la Chatte première.
Dans cette Europe où la crise sévit
C'est une offense à la Démocratie.
Chatcopée passe son temps en mensonge :
Ceux qui refusèrent la constitution
Seraient tous de mauvais Européens ...
Il avaient pourtant autre Europe en songe
chatcopée, rat d'Hollande combattaient
Quand la population désespérait.
Les traités seraient-ils mal ficelés ?
Passée en force la constitution
fut imposée aux populations
Qui l'avaient démocratiquement jetée.
Que tous les peuples aient été consultés
Ils l'auraient tous ensemble rejetée.
Constitution de libérale essence :
Liberté pour les marchés financiers
Banques d'affaire armées pour spéculer,
Services publics en déliquescence
Les grands principes néo-libéraux
Vers la faillite des états nationaux.
Au Mont pèlerin, les maître du monde
régulièrement, en ce lieu convivial :
Reagan, Thatcher et la banque mondiale ...
Font tous allégeance à la bête immonde.
Les puissants néo-libéraux penseurs2
Avec le FMI comme assesseur.
Plus de la moitié des hauts fonctionnaires
Suivant la pensée néo-libérale
Sont opposés à l’État national
Tout en profitant de très gras salaires.
Moins d’État, moins de service public
Rakozy peut faire sa politique.
L'industrie militaire dans le jeu
Les politiques en étant les pantins.
Merkosy veulent apparaître malins3
Pinocchio, Gretel ou Sedel tous deux
Font illusion par un discours de guerre
Un pas en avant deux pas en arrière.4
Chatmerone hautain et penaud s'enfuit
Albion se sépare du continent,
La dérive des plaques assurément,
City et « wall street » seront réunis ...
Le Général les avait dans le nez
Ils nous font maintenant un pied-de-nez
Ils reviendront par la porte de service
La dictature des marchés oblige
Si leur intérêt dominant l'exige
Les chats d'Albion, la queue entre les cuisses.
Feront amende auprès des Rats d'Europe
Rimadette offre sa rime à Ésope !
Rakozy et les marchés financiers
Pris en sandwich avec les citoyens
Qui savent bien détricoter les liens
S'en prennent au président bien installé,
Vaquant par le monde pour sa stature
Il donne les Rats françois en pâture.
Qu'a t'il fait de ses sournoises promesses :
Plus de pauvreté et bouclier
Pour les banques et riches héritiers,
Détournement des sociales richesses,
Ainsi « travailler plus pour gagner plus »
Mis plus de chômeurs dans le processus.
Les Rats des champs ont aussi leur idée :
Rakozy ; « grand diseux, petit faiseux »
Ils se disent qu'il n'est pas merveilleux,
Ayant tous les écus dilapidés5.
Si Rakozy n'est pas une lumière,
Qu'il confie l'économie aux experts !
Mais, septante sept fois septante d'entr'eux,
Ont avis divergents sur la question !
Science et économie quelle équation ?
L'économie-roulette n'est que jeu.
Les gouvernants de l’État incapables
De mettre la solution sur la table.
Le peuple n'entend que parler de crise
Albion montre bien qu'il s'agit d'oseille.
Il faut tirer les marchés par l'oreille
Les mettre à genoux, supprimer l'emprise.
Développer les solidarités
Dans toute l'Europe en priorité.
La gauche extrême s'étant disqualifiée,
Faut-il se tourner vers les écolos ?
Cacophonie sympa pour les bobos !
Efficients pour la gauche éliminer !
L'écologie est citoyenne éthique
Mais affaire de partis politiques ?
Ratemarine, populiste extrême
Prône le replis frileux sur soi-même.
Cette femelle putois6 se déchaîne
Sent aussi mauvais que pater lui-même.
Le replis national est aussi grave
Qu'en la guerre, la retraite des braves.
Les chroniqueurs n'osent point la fâcher.
Des partis essayent de s'en servir.
Journalistes allez les voir se réjouir,
Dans leurs cercles écoutez les fantasmer !
Deux mille deux, à l'endroit ou à l'envers
Les citoyens ruinés du jeu pervers.
A nouveau les Rats des villes et des champs
S'unirent pour proposer leur solutions :
Et sortir Rakozy aux élections
Dégager aussi Merkosy s'entend.
Progressistes de France et d'outre Rhin
Suivraient ensembles un même chemin.
Progressistes d'Europe novateurs
Pour une fédérale association.
Engager la démocratisation
De l'espace Européen, le moteur :
Plus de globale souveraineté
Pour abattre les marchés financiers
Revenir à l'économie réelle
En Taxant fortement les transactions
Liées à la financiarisation.
Au moins un pour cent opérationnel.
Les transactions financières asphyxiées
Pour de vraies priorités affirmées.
Des projets Européens pour l'emploi,
La coopération est le mot clé
Pour des richesses communes créer.
Défendre les cultures est en soi
Favoriser les spécificités
Des régions et des nationalités
Cinq cents millions d'Européens œuvrant
Avec toutes les régions et nations,
Recherche et supérieure éducation
Des universités s'enrichissant
Mutuellement, et coordonnées
Disposant de moyens réévalués.
Des fonds d'intervention sont nécessaires
Par la banque centrale européenne
Pour des interventions pleines et sereines
Sous la démocratie parlementaire.
Tout cela Merkozy n'en veulent point
C'est pourtant de l'avenir solution.
Pour toute politique, Rakozy
Se gausse du crédit impôt-recherche.
Cette non-politique tend la perche
à la spéculation pour les profits
Pour des non-projets car non-évalués.
Des milliards qu'il suffit de demander.
Des pôles de compétitivité
Pour aspirer la recherche publique
Sans modèle industriel prolifique
Pour l'avenir, un potentiel gâché,
Quand les grands patrons remplissent leurs poches
Les petites affaires tapent leurs proches.
Pour les Rats, si Albion est en furie
Ils ne vont pas pleurer pour la city
Les Rats firent à leur tour comme défit
Un pied de nez aux partisans des tories
Par dessus le marché un bras d'honneur
Les Rats de France étant certes frondeurs.
Pour se libérer de la dette enflée
Sortir de l'infernale dépendance
Les marchés extérieurs sans fin relancent
Des transactions aux taux démesurés
Il faut revenir aux emprunts nationaux
Où des « bonds » européens s'il le faut.
De grands emprunts nationaux solutions ?
Se libérer des extérieurs marchés
Et au développement consacrés.
Donner de l'air aux régions et nations.
Avec les intérêts ainsi induits
La dette serait national produit7.
Les Rats décidèrent de se constituer,
Étant malins, en réservoir d'idée8
De nouveaux paradigmes à proposer
Pour une meilleure société,*4
Les marchés financiers sont abîmes
Où pauvreté et précarité riment.
Tout n'est pas dans « délocalisation » !
La précarité coûte aussi très cher,
Moins coûteuse est la pleine activité*4
Mais, certes une détestable équation
Pour ceux qui prônent un marché de l'emploi.
Dans notre riche pays c'est un choix.
C'est économiquement soutenable.
Droit pour chacun à une activité
Du SMIC, au minimum rémunérée
Pour vivre de manière plus convenable.
Les caisses sociales déborderaient
D'excédents pour l'emploi et des projets
Le droit au logement pour tous, décent .
Il faut construire et les loyers baisser
Les transactions immobilières taxer
L'immobilier est meilleur placement !
Par une fiscalité adaptée
On peut de nombreux problèmes régler
Renforcer tous les services publics
Restituer aux hôpitaux mis à nu
Contre les cliniques privées, sangsues
C'est leur rendre leur rôle hippocratique.
Il faut également aux "vieux " penser
Car ils sont trop souvent maltraités.
Service public aussi pour les transports
Arrêter la politique élitiste.
Des lignes secondaires aussi existent
Afin de laisser les voitures au port.
Ainsi privilégier le collectif
Ce sont de bons changements décisifs
Un service public bancaire efficace
Pour aider les petites entreprises
Et aussi celles de moyenne assise,
Elles créent les emplois que les grandes cassent
Les politiques de droites incapables,
D'un désastreux contexte responsable.
Agriculture pour mieux consommer
C'est aussi économique et durable
Bon pour la santé, une bonne table.
Les rats des champs veulent ainsi semer
Pour les rats françois bien alimenter
Et pour les pays sous-alimentés.
Les Rats gardent pour la fin le meilleur :
Une politique d'immigration
De tous les étrangers en migration
Être respectueux, françoise valeur.
Nous ponctionnons les pays d'origine
Quand Raguéant des tracas imagine.
Aide au développement détournée
Et fuite des cerveaux organisée
C'est le destin des Peuples condamnés
A voir leur maigres richesses volées.
Cerveaux les meilleurs dans nos hôpitaux
L'aide au développement à bon dos !
Au fond, de quelle crise s'agit-il ?
Celle des marchés ? Comme forfaiture.
Cette crise est de globale nature
Construire un équilibre enfin utile :
Pays cherchant à se développer
Et pays riches sur-développés.
Un autre développement possible
Afin de protéger notre planète
Éradiquer la faim est notre quête
Éduquer les femmes une de nos cibles
Ainsi, contrôler la démographie
Tout cela, un surmontable défit.
En face de ces enjeux planétaires
De Merkosy les infâmes grimaces
Ont de leur politique, triste face
Qu'il ne sera plus possible de taire.
Ils sont inutiles politiciens,
Il ne faut pas leur confier notre destin.
Si Ratemarine trompe son monde
C'est que les politiciens n'ont pas su
Répondre aux besoins du peuple déçu
Ainsi leur colère dévoyée gronde
Propulsant la droite extrême au sommet
D'un monde façonné par le rejet.
Les Rats, le référendum
et le populisme9
Le petit zapatiste, mars 2012
Le référendum est pratique redoutable
Contre la démocratie arme détestable
Qui fait agréger les collectifs égoïsmes
Favorisant tout droit les élans populistes.
Les Rats, en cela, s’opposèrent à Rakozy
Contre ses projets ayant airs de revenez-y
Son coup de barre à droite n'est pas anodins
Cohérent avec des référendums malins.
Rakozy président absolu des Rats françois
Dit à ses citoyens par la crise aux abois :
"Posez-moi derechef les questions qui tracassent,
Je mijoterai en conscience, de guère lasse,
Je vous ferai, si la question posée m'agrée,
Un référendum bien ficelé à mon gré" .
A ses services il dira de faire sondage
Afin qu'il ne soit point désavoué au passage.
Pour Rakozy on ne pose que des questions
Qui sont à son bon plaisir en adéquation.
Nos voisins, les Ours qui parlent si lentement,
A coup de référendum, politiquement
Résolvent leurs problèmes de gouvernement.
C'est pour la Démocratie un détournement.
La xénophobie s'accroît en ce beau pays,
Discriminations, égoïsmes en sont le prix.
Par le passé les Rats furent souvent échaudés
Alors que les référendums échafaudés
Posaient des questions d'intérêt bien évident
Le Rat De Gaule en fit les frais, car bon an mal an,
De son ultime référendum pris au piège
En Rat d'honneur, Président, il laissa son siège,
Alors qu'il faisait preuve d'anticipation
Pour un bon statut du Sénat et des régions.
De toute façon, les citoyens informés,
Ne répondent jamais à la question posée.
Les Rats françois en firent la triste expérience
Pour un traité de constitutionnelle essence
Les meilleurs Européens s'étaient opposés
Quand Rakozy foula, le NON vainqueur, aux pieds.
D'autres votèrent jusqu'à la réponse attendue
Dans tous les pays la cause était entendue.
Populiste est la pratique référendaire
La Démocratie peut être parlementaire
Améliorée d'une dose participative
Introduire partout les pratiques électives
On peut être élu de la société civile
Le travail, les régions, les quartiers et la ville,
A chaque niveau il faut des représentants.
Le populisme n'est que leurre pour les gens.
Cinq fables politiques, 2005-2008
par le petit zapatiste
_______________________________
Les Rats en quête d'emploi
La Chatte et le Rat en quête de voies
La rate et le Keffieh
Le chef des Rats s'enivre
La métamorphose du Rat en Goupillon
_______________________________
Deux poèmes contre le racisme
Le plein emploi
Revendiquer le plein emploi est (devrait être!) au centre des revendications syndicales et poli-tiques.
Est-ce possible immédiatement ?
De brillants économistes ont écrit là-dessus, oui c’est possible, plus encore, cela coûterait moins cher à la société que de subir les coûts directs et indirects du chômage. Cela a été démontré. Pourquoi alors cela n’est-il pas réalisé ? Le profit, la concurrence internationale ?
L'Europe nous permettrait-elle de nous rapprocher de cet idéal atteignable ? Il faut bien y réfléchir.
Les Rats en quête d'emploi
Il y a t’il un monde meilleur ?
Les beaux parleurs vous le promettront
Mais le bon sens n'est pas raison
Notre monde est ainsi fait pour l'heure.
La gente société des Rats
En fit avec aigreur le constat.
La turbulente population
Avait dans sa famille, ratons
Intelligents, formés, mais dit-on
Sans monnayable situation.
Un sur dix n'avait trouvé patron
Qui lui eût procuré un ouvrage
Rémunéré sous forme de gages
Pour sa juste satisfaction;
Certaines familles avaient parents,
Fistons dans les affres du chômage.
Il n'était donc point question d'âge,
Mais de fort piètre arrangement
De la part de fripons politiques
Qui n'avaient que trop peu, sens civique.
Rats et ratons montèrent sur la ville
S'unirent à leurs congénères urbains
Pour venir exprimer leur dédain
Aux politiciens si malhabiles.
La multitude était résolue
Et chauffée par de bouillants meneurs
On y parlait de droit au bonheur
Et d'écus sonnants mal dévolus.
Enfin, ils obtinrent d'être reçus
Au palais du Premier ministre.
"Que voulez-vous ? dit d'un ton sinistre
Radembas, l'éminence dodue ;
"Nous voulons de l'ouvrage pour tous !"
Répondirent en chœur les délégués.
Radembas se gratta le nez
Et répondit : " Des écus pour tous ?
Je n'en ai point engrangé assez !
Vous satisfaire serait mon désir,
Mais ne puis penser à mon plaisir."
Cet effort vain l'avait épuisé.
Rakozy dans un coin souriait,
Il se leva, esquissa encor
Un sourire en guise de décor :
"Votre revendication me plait,
Mais je n'ai plus un écu pour vous.
Comprenez, Je dois rembourser
Les frasques passées de vos aînés."
Les mandataires encaissèrent le coup.
Les délégués n'avaient point chaussé
Leurs deux pieds dans le même sabot
Et pour l'heure n'étant point cabots
Lancèrent une géniale idée.
Le peuple avait été consulté
Afin qu'il n'y eût point de toile
Et caresser dans le sens du poil
Les récalcitrants les plus zélés.
Ils s'en furent au palais protégé.
Radembas leur dit : " je suis toute ouïe"
Un représentant des rats renchérit :
"La solution! Nous l'avons trouvée :
Sous forme d'une péréquation,
Chaque citoyen qui travaillerait,
Pour dix écus gagnés, octroierait
Un écu dont la destination
Serait la création d'un emploi."
Radembas surpris en resta coi.
Rakozy qui semblait agacé
Fuit par une porte dérobée.
Radembas ne pouvait réfuter
Solution d’une telle clarté.
"Un pour dix, dix pour un, c'est égal"
N'y aurait-il point de subterfuge ?
Ses proches avaient tous fui. Quel refuge
Pour lui éviter quelque cabale,
Aurait pu lui offrir protection ?
Radembas rappela tout son monde
Dit à l'assemblée non sans faconde
Les raisons de son acceptation.
Le soir, le petit peuple des rats
Spontanément s'en fut festoyer,
Ils dansèrent à satiété
Pour oublier leurs mille tracas.
La semaine arrivait à son terme,
En accord avec la convention
Sans se faire prier tous les patrons
Versèrent les nonante pour cent, ferme.
Dans les foyers, il fallut serrer
Les dépenses, mais le sacrifice
Porterait en lui le bénéfice
D'abolir les inégalités.
Radembas dû enfin consentir
À créer l'ouvrage pour chacun.
On interrogea les citoyens
Pour savoir quels emplois définir.
Le problème était loin d'être mince.
Car les Rats chômeurs étaient légions
Et créer des emplois par millions
Ne pouvait être le fait du prince.
Le temps s’écoulait et Rakozy
Faisait de grasses économies.
Petit à petit se construisait
Ce dont les ratons avaient rêvé
Et des ouvrages furent trouvés
Que la société attendait.
Dans les hospices pour les anciens,
Les malades trouvèrent enfin
Au sein de l’hospital de bons soins,
Les sombres logis furent repeints
Et les rues de la ville fleuries.
L’école accueillit plus de ratons
Ceux de supérieure formation
Firent de la Science pour le Pays.
Maintes et maintes occupations
Furent trouvées pour les Rats et ratons.
Tout ce petit monde des campagnes
Et des petites et grandes villes
Vaquait d’un bonheur indélébile
Dans ce coquet pays de cocagne.
On remarqua dans quelques domaines
Que la production ne suivait pas.
Les jardins publics furent dans ce cas,
Car depuis de longues semaines
Les horticulteurs professionnels
Ne pouvaient plus approvisionner
Les espaces si bien décorés
Voulus de façon si rationnelle.
Des patrons avaient bien essayé
D’engager pour un temps limité
Nombre d’artisans bien qualifiés
Abondant les besoins du marché.
Les candidats furent si peu nombreux
Que les patrons devinrent ténébreux.
Rakozy cependant jubilait,
Caisses de santé en excèdent,
Caisses de chômage débordant,
Les écus lourds s’accumulaient.
On dit que le soir au palais
Il plongeait dans le divin métal,
Esquissait dans un geste animal
La nage que lui seul connaissait
Échappant de peu à la noyade.
Le stock d’or ainsi amassé
Par l’activité alimentée
Provoquait alentour des œillades.
Aux marches de la contrée des Rats
Raminagrobis et Radalbion,,
Tous les Mistigris en position
Griffes dehors pour franchir le pas
S’accaparer l’indécent trésor.
Rakozy ne se fit point prier
Pour de ce pas dilapider
Cet amoncellement d’écus d’or.
Cela tombait bien, car Ramédef
Se lamentait de ne plus trouver
À sa convenance ouvriers
Prêts à se sacrifier derechef.
Rakozy aimait à caresser
Ce Ramedef dans le sens du poil
Ses Yeux noirs brillaient de mille étoiles
Il dit « des sous je puis vous donner
Pour aider d’un coup vos entreprises,
Je partage mon trésor par moitié
Pour vous, et à vos impôts dédiés ».
La déclaration fut bien comprise.
Le peuple des Rats fut consterné
Par cet infâme détournement,
Réclamèrent tous, leur dix pour cent
Avec générosité donnés.
Radembas ne savait plus que faire
Il fallut, les plus hargneux payer,
Supprimer les bons emplois créés
Pour enrayer leur juste colère.
Des mois passés, les patrons voulurent
À nouveau les salaires baisser.
Rakozy ayant tout consommé,
Tout cela fut de mauvaise augure.
Les travailleurs perdirent à la fois
Leur dignité et leurs bons emplois
Faisant en cela triste figure.
Revendiquer est de bon aloi
Lutter pour, une nécessité
Mais sache bien où tu mets les pieds
Les rats apprirent à leurs dépens
Qu’avant de se mettre en mouvement
Il eût fallu penser à changer
Ce qui freine dans la société
Les indispensables changements.
Mars 2005
La Chatte et le Rat
en quête de voies
Si l'on vous promet ce que vous souhaitez,
En plus, par-dessus le marché, la lune,
Des promesses, vous en verrez aucunes,
Par ces politiciens réalisées.
La Chatte opposa ci-devant au Rat
Un Féroce et populiste combat.
La Chatte était de royale naissance
Ses griffes parfaitement acérées
En avaient quelques uns découragés
Méprisant ainsi toute bienséance.
De l'espèce des Rats de Ministère,
Rakozy était petit mais doué
D'une intelligence fort éprouvée
Qu'il détenait aussi de Père et mère !
Rakozy, ministre des finances10
Avait en son temps les pauvres bernés
Au profit du patronat fortuné
Sous Rachirac Roi du pays de France.
La royale Chatte était populiste
Également, mais avec des nuances,
Et les Chats, pardi, armés de défenses
Dénonçaient son schisme socialiste.
La royale féline en plénitude
Dit à tous les pauvres gens, ce slogan :
"Choisissez-moi et c'est gagnant-gagnant !"
Mais sans effacer les incertitudes.
"Gagnante, je le serai par vos voies
Et je vous promets la lune !"
Mais le peuple ne voulait, pour des prunes
Faire confiance au joli minois.
Rakozy est de surcroît plus malin,
Masquant aux gens sa populiste essence
Qui n'en était pas pour le moins immense,
Émule de Raberlu la triste engeance.
Aidé de Rabolo et ses comparses
Il maîtrise la communication
Il fallait de fait des Ecus bien ronds
Et l'élection serait immense farce.
Ses promesses vont à hue et à dia,
Il s'attribue sans faconde Jaurès
Et prétend tenir Le Pen en laisse
S'appuyant sur de complaisants médias.
Les politiciens de la gauche extrême
Pour montrer qui d'entre eux était meilleur
Faisait penser à l'huître et aux plaideurs,
Victimes de leur bêtise suprême.
Rakozy enfonce des portes ouvertes
"Avec Moi ce sera donnant donnant,
Je donnerai aux riches de l'argent,
Aux pauvres donnerai travail à perte":
Sa démarche qui manque d'élégance
Le fait plutôt ressembler au canard
Mais son ego prend, sans fard, son panard
Moi, … Je, je pense pour toute la France !
Pourquoi faudrait-il dire ainsi trop tôt !
Ce que l'on imagine faire plus tard
Cela n'obligerait-il pas de faire la part
Du possible et de l'incertain à chaud.
Le peuple n'aime pas l'incertitude
Il préfère les projets simplistes,
En cela Rakozy fut réaliste
Et renvoya la Chatte à ses études.
Mais il y avait encore deux tours
Pour espérer gagner à l'assemblée
Une invraisemblable majorité.
Cependant que la loutre est de retour,
De son bord d'eau, flatte le Rakozy
Se disant que le peuple le suivrait.
Mais les voies ne sont pas là dans les faits,
La Loutre penaude, cède à bord l'eau.
"Qu'à cela ne tienne" dit Rakozy,
"Qu'ils viennent se repaître dans ma main
Ces gauches mercenaires peu malins
Qui prétendaient être mes ennemis" !
Rakozy vaque dans le monde immense,
Evitant, il se doit, les Pays-Bas,
La hollande n'est pas pays de Rats !
Et fait à l'oncle SAM allégeance.
Car l'Oncle est sérieusement malade
Il offre sa bouche à Bush pour l'aider
A se sortir de l'irakien guêpier
Et des moyen-orientales salades.
Il doit avoir don d'ubiquité,
On le découvre partout à la fois,
Pour tous, décide, met en avant son Moi,
Hors sa pensée tout est fatuité.
Il pousse ses projets, vacances fatales
Sans attendre, tout s'arrêterait-il ?
Universités libres, sortez sébile
Bouclier fiscal pour le capital.
La limitation du droit de grève,
TVA de sociale utilité !
Tout cela contre la pauvreté ?
Ou contre les pauvres gens condamnés ?
Ainsi, Rakozy décide de tout.
Qu'adviendra t'il de ce populisme,
Dans notre démocratie, un séisme,
Fleurant fascistes relents par dessous.
Tout ceci prouve que le populisme
Qu'il nous parvienne de gauche ou de droite,
De perspectives ou de pensées étroites
Peut induire les pires conséquences.
Tous ceux qui votèrent Rakozy,
Paysans ou pauvres des banlieues
En seront pour leurs frais, jeunes ou vieux,
Dindons de la farce, auront-ils compris ?
Juin 2007
La rate et le Keffieh
Les États ont curieux comportements
S'agissant de persistant différents,
Hors toute éthique, le donnant-donnant
Porté par de forts malins dirigeants,
Permet de tirer les marrons du feu
Comme si cela n'était qu'un simple jeu.
En des temps pas si lointain, Radafric
Ayant certes défrayé la chronique,
Faisant feu de tous bois en politique
Ayant le pétrole comme viatique.
Il voulait être maître de l'Afrique,
Des pyramides à la côte Atlantique,
Et du Cap à la Méditerranée,
Pour cela, il fallait puissante armée.
Il voulu d'abord l'arme nucléaire,
L'arme chimique et l'armée de l'air.
Ses projets échouant, il devint refuge,
De tous les terrorismes, le transfuge.
Il s'attaqua aux civils avions.
Radafric mis au ban des nations,
Contraint de payer pour ses exactions
Cherchant comment redorer son blason.
Dans ses hôpitaux sals, la maladie
Devenait en silence épidémie ;
Vous savez l'infâme mal-punition
Comme le prétendent les religions.
Dans son pays pourtant coulait l'or noir
Et le peuple damné était sans espoir
Prêts à accepter pour se satisfaire
De bien pratiques bouc-émissaires.
C'est là que les infirmières Bulgares
Venues soigner ces pauvres par hasard
Se retrouvèrent piégées par décret ;
Radafric n'est pas à une horreur près.
Dans quelques pays développés
Des voix dénonçaient cette insanité :
Le fait qu'un gouvernant illuminé
Puisse des infirmière martyriser.
Mais l'or noir, en Libye, coulait à flot
Quand le temps long s'écoulait en sanglots.
En Europe, des politiciens tentaient,
Pas à pas, un bien étrange ballet.
Huit ans, d'avilissement en procès,
La libération des pauvres approchait
Quand arriva Rakozy en héros
Digne émule du justicier Zoro.
Rakozy sortit son tour de passe-passe
Choisit Rakozyta pour une passe.
Se couvrit-elle le chef d'un keffieh
Afin de pouvoir le monstre défier ?
Quel secret s'échangea t'il sous la tente ?
Quel commerce illicite ou détente ?
Notre Mata-Hari n'en dira rien
Pas plus qu'à nos dignes politiciens.
Auraient-ils conçu un monstre en secret ?
Les amants n'en sont pas à cela près.
Clonage V.I.H. et Nucléaire ?
Translocation des gènes du désert.
Rakozy sacrifie Rakozyta
Et recueille les fruits de son tracas.
Infirmières et médecin délivrés
Il devient mal aisé de critiquer.
Depuis Rakozyta met en sourdine
En prétextant protocolaire angine.
Les nuits dans le désert libyen sont froides !
De plus, avaler des couleuvres est roide.
C'est ainsi qu'opère le populiste
Transformants les vrais acteurs en lampistes,
Les peuples se retrouvent ainsi bernés
En ne voyant que le bout de leur nez.
Août 2007
Le chef des Rats enivré
L'abus répété de certains breuvages
A des effets bien connus sur les rats
Qui conduisent à maints et maints embarras
Et à d'étranges postures sauvages.
De leur nature et des effets toxiques
Les effets dépendent évidemment :
Dépendance dans le comportement
Et de curieux effets paroxystiques
L'or noir est bien comparable breuvage
Prisé, dans bien des sphères politiques
La voie orale étant trop erratique.
L'or noir produisant d'évidents ravages.
Rakozy en état d'excitation
Quand il flaire le divin élixir
Vaque par monts et par vaux pour saisir
Ou négocier l'objet de frustration.
Les politiques ne sont pas rêveurs,
L'or noir est synonyme de pouvoir.
C'est pourquoi Rakozy se fait devoir
D'en flatter les criminels possesseurs.
D'ailleurs, pour Rakozy, tout ce qui compte
C'est le pouvoir sous toutes ses facettes,
Et pour cela, il faut faire courbettes
A la super puissance pour acompte.
"Bush, je vous aime !" dit-il dans un élan
Ce qui n'a d'égal que le désamour
De ses prédécesseurs pour le vautour
Qui va sévissant de l'Irak à l'Iran.
Ce reniement pour obtenir les miettes
Par dessous la table de l'oncle Sam,
Et soutenir dans un échange infâme
Des projets américains qui inquiètent.
En Algérie, avec Ratéflika
Qui n'est pas un modèle de démocrate
Se comporta en parfait autocrate
Et lorgna sur le gaz Sonacotrach
Traitant avec Radafric, le paria
Pensant ainsi accroître son aura,
Rakozy sacrifia Rakozyta
Pour négocier quelque obscure contrat11.
Il parfait ainsi son immense ego
Offrant à son criminel partenaire
La virginité perdue sur sa terre
Avec en sus, quelques secrets cadeaux.
Rien en chemin n'arrête Rakozy
Dans sa conquête du Graal de sang noir
Profite de l'arche du désespoir
Pour contacter l'intriguant Ratdéby
Ratdéby était construction de France
Ratchirac et même Chatmythe errant
N' avaient jamais reconnu leur enfant,
Mais étaient-ils conscients de leur déviance ?
Bien entendu, il fut conditionné
Aux techniques militaires, aux tortures
Prêt aux coups d'Etat, à la forfaiture,
Pour être en son pays, chef des armées.
Le pays de France se sert de lui,
Au diable les problèmes de conscience
Les diplomates ont besoin de sa science
Pour s'accaparer ce pays sans pluie.
D'autant que l'or noir leur semble échapper.
Coups d'Etat, élections manipulées
Exterminations, rien n'est stipulé
Par contrats qui pourraient les impliquer.
L'affaire vaut cependant un détour
Car des politiques de divers bords
Furent mouillés sans quelconque remord
L'Ethique n'était pas à l'ordre du jour.
Notre Loir Jojo n'avait, lui, rien vu
Par ailleurs sa durée d'hibernation
Se prolonge en cycles de cinq saisons
Ces problèmes sont pour lui incongrus.
Quand au printemps parfois jojo s'éveille
Il ne pense qu'à son pouvoir perdu
L'autocritique est pour lui superflue
Seul, griffer "l'usurpatrice" l'égaye.
Ratdéby digne émule de Radafric
Ne compte plus les exterminations
Vingt mille ou plus, sombre addition
La politique française en Afrique !
La torture n'a pour lui plus de secret
Arbatachar est spéciale du chef12
Attributs d'un criminel en son fief
Que la France a fait nommer président.
C'est ainsi qu'il débarque sans requête
A N'Djamena, Zoro est de retour,
Prenant Ratdéby à part, sans détour
Joue à : "je te tiens par la barbichette".
Par quelle tractation et quelle entorse
Rakozy obtint-il la liberté
Pour des femmes de l'arche de zoé ?
Il pu les exfiltrer bombant son torse.
Cependant qu'en Asie Ratkouch, nerveux
Se demandait encor quel rôle jouer.
Voilà sans doute ce qui peut arriver
Quand le pouvoir est principal enjeu.
RatKouch inventeur du droit d’ingérence
Etait en la matière bien qualifié
Mais le "French doctor" peut-être gêné
Par la "French politique" prenait distance.
Mais à traiter avec un criminel
Pour soigner son image populaire
Surtout pour des crimes humanitaires
Rakozy pourrait se brûler les ailes.
L'or noir, il faudra un jour s'en passer,
Le Monde retiendra les criminels
Les fréquenter n'est pas péché véniel :
Qui s'assemble pourrait se ressembler.
Novembre, 2007
La métamorphose du Rat
en Goupillon
Ne pas se fier à ceux qui promettent la lune
Est une évidence pour chacuns et chacunes
Et que dire encor s'ils prétendent pour tous penser,
C'est la liberté qui s'en trouve menacée.
Rakozy semble pouvoir changer d'apparence
Serait-il Elfe des contes de notre enfance ?
Rakozy malin, apparaît en Goupillon
Émule de Goupil par manipulation.
Goupillon sentait s’enfuir l'état de grâce
Que la réalité un temps masquée efface,
Il sentit le peuple inquiet, en questionnement
C'est pourquoi il s'en vint à Benoît, benoîtement.
Goupillon regrettait ce temps, cet heureux temps
Où les Chats noirs soutenaient le gouvernement,
S'adressa ci-devant au chef épiscopal :
« Votre sainteté, la France baise l'anneau papal »
Le Chat Benoît était au comble de la joie
D'autant que le Goupillon affirmait sa foi.
L'homme croyant serait l'homme qui espère
Mais, Lui, à quoi croit-il puisque l'on désespère ?
La laïcité passe ainsi au second plan,
Acquise autrefois, paraît-il, contre les gens
Aurait tué les valeurs morales et l'espoir
Goupillon offre l'apocalypse au grand soir.
Croire dans l'au-delà serait la panacée
Surtout en France, de l'église fille aînée
Son allégeance à peine déguisée à Rome
Exclue de fait, les formes de croyance en l'Homme
Il veut donner le change aux trois grandes religions
Surtout s'il est question d'or noir ou d'élection.
Le chemin de Damas va par Sion et Ryiad
Faisant penser à une inquiétante triade.
Le Goupillon en cheval fougueux se démène
Sans que personne puisse maîtriser les rênes
Après Rakozyta, Carla prise à la gorge,
Par des couleuvres, cet animal en regorge ! 13
Goupillon ne se donne plus de limite,
Et prétend imposer sa morale et ses mythes
Ne point laisser dévoyer la laïcité
Est vital pour penser en toute liberté.
Le petit Zapatiste, mars 2008
Homme, tu seras Dieu
Par hasard,
Si cet An
Recompose l'arc-en-ciel
Avec les pinceaux du réel.
Afrigine
_____________________
Africains,
Nos Pères, dessein
De l'histoire de l'univers
Notre monde commun
Conquis par vos fils
A partir de la vallée du Rif.
Le Monde notre bien commun
Interdit par l'homme blanc
A nos frères noirs.
Que de désespoir
Dans ces peuples exploités
Réduits à la mendicité
Quand on leur vole l'or
Blanc et noir, désespoir.
Nos belles parées de diamants
Condensé de votre sueur de sang
Extraits de vos mines insalubres
Vous avez mauvaise mine,
Profondes et lugubres
Pour satisfaire les caprices
De nos gamines
Nous revendiquons
Notre superflu,
Vous, vous ne mangez plus.
Comble du comble,
On veut également vous prendre
Vos meilleurs cerveaux,
Immigration choisie inique …
Et l'on vous sépare de vos enfants,
Invoquant la génétique,
Vous avez des amis,
Avec eux il faut vous défendre,
Révoltez-vous ! Révoltons-nous !
Septembre 2007
Lumière noire
Lumière décomposée
Par le prisme,
Arc-en-ciel
Ou Lumière composée
Réaliste
Et plurielle.
Des couleurs associées
La palette
Infinie.
Lumière recomposée
Qui reflète
Comme impie
Le Monde télévisé14.
Quel choix faire
Quel système
Voir le Monde déformé
Rouge, Bleu, Vert,
Anathème
D’une part de l’humanité
R,V,B
Mélangés
Le Blanc comme effronté
Qui domine
Une Partie
De la Terre, minée,
Assassine,
Asservit,
Parce que Blanc il est né.
Nécessité
De changer,
Les nuances dévoyées.
Rechercher
inchangées
Du peintre, valeurs innées,
Les couleurs
Essentielles
Pour un Monde harmonieux,
La douceur
D’un ciel
Universel, c’est le Bleu,
Pour le Jaune
J'aimerai
L'éclat de tes yeux bridés.
L'arôme
De l'œillet
Dont le Rouge étreint nos frères
Révoltés.
Défendre
Le Noir comme étant le Père
À l'orée,
Apprendre
De lui, les secrets du temps...
La palette
Complétée
Il est vrai, avec le Blanc.
Ses facettes …
Reconquête.
Fuir démente
Télé, voir avec nos yeux,
Des regards
Différents.
Homme, tu seras Dieu
Par hasard,
Si cet An
Recompose l'arc-en-ciel
Avec les pinceaux du réel.
A Clara, la petite haïtienne,1998
1Clear Water !
2 La Société du Mont-Pèlerin a été créée le 10 avril 1947
lors d'une conférence organisée par Friedrich Hayek (père
du néo-libéralisme au Mont Pèlerin, … (Wilkipédia)
3 Ce théâtre présente les personnages de Kasper, Gretel, Seppel,
la princesse, le roi, la sorcière, le voleur et le crocodile.
4Version du tango européen
6 Petit mammifère carnivore de la famille des mustélidés,
qui, comme son noml'indique, dégage une odeur pestilentielle.
7Le Japon avec sa dette interne de 200% n'a pas trop de problème,
même si elle est un peu trop élevée/.
8Think tank !
9Rakozy s'est prononcé lors de la campagn présidentielle
pour un usage immodéré du référendum ce qui est bien
compréhensible compte tenu de ses postures populistes.
10Les rats en quête d'emploi, Fabliau du petit zapatiste, mars 2005
11 Voir "la rate et le Keffieh"
12 Arbatachar : forme de torture particulièrement atroce ; http://www.avre.org/spip.php?article53
13Voir la Rate et le Keffiéh
14Pour les néophytes, la palette du peintre est constituée des fondamentales suivantes : rouge, jaune, bleu, plus le noir et le blanc. En télévision, les couleurs fondamentales sont RVB. Le blanc est la somme saturée des trois fondamentales, le noir est l'absence de couleur.
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